Comment préserver l'autonomie d’une voiture sans permis électrique ?
L’autonomie d’une voiture sans permis électrique est un critère important dans le choix de ce type de véhicule, compte tenu des contraintes liées à la recharge (disponibilité des bornes et durée). Le conducteur d’une voiturette électrique peut agir à son niveau pour profiter pleinement de l’autonomie annoncée par le constructeur, en mettant en application les bonnes pratiques.
Quelle autonomie pour une VSP électrique ?
Autonomie annoncée ou autonomie réelle ?
Les constructeurs de voitures sans permis électriques annoncent, selon les modèles, une autonomie de 50 à 200 km. Ces autonomies annoncées peuvent varier en fonction de l’utilisation faite par le conducteur.
En effet, les constructeurs se basent généralement sur des essais – le cycle WMTC – qui reproduisent partiellement les conditions de circulation. En fonction du relief de la route et de la météo par exemple, la consommation de la batterie sera plus ou moins importante.
Une autonomie variable en fonction de la puissance de la batterie
À l’instar de la batterie d’un smartphone, la batterie d’une voiture électrique est généralement constituée au lithium-ion. Avec une meilleure densité et une grande vitesse de recharge, cette technologie est plus performante qu’une batterie au plomb et permet de couvrir des trajets plus importants. Dès lors, c’est la capacité de la batterie – exprimée en kilowattheure (kWh) – qui est l’élément déterminant en matière d’autonomie d’une voiture sans permis électrique.
Selon les conditions, on estime ainsi qu’une batterie 4 kWh permettra d’afficher jusqu’à une soixantaine de kilomètres d’autonomie pour une VSP électrique, une batterie 6 kWh jusqu’à environ 80 km, une batterie 8 kWh jusqu’à 120 km et au-delà pour une batterie haute capacité de 9 à 13 kWh. C’est par exemple le cas de Myli de Ligier, pouvant atteindre jusqu’à 190 km d’autonomie avec une batterie 12,42 kWh (valeurs théoriques selon cycle WMTC).
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Autonomie estimée
Quels critères influent sur l’autonomie d’une voiture sans permis électrique ?
L’usure de la batterie
L’autonomie annoncée de la batterie d’une voiturette électrique peut être minimisée par des facteurs tels que son niveau d’usure et la température de l’habitacle. Concrètement, sa capacité de charge diminue d’environ 2 à 3 % par an au fil des cycles de recharge. On considère qu’elle peut en effectuer 1 000 sur une durée de 8 à 10 ans. En cinq ans, l’autonomie d’une voiture sans permis électrique est donc généralement amputée de 10 % de la valeur initiale de son SoH (« state of health » ou état de santé).
Les conditions routières et météorologiques
Selon l’inclinaison de la route, l’effort n’est pas le même en termes d’énergie. La batterie d’une voiture sans permis électrique se déchargera plus vite en montée et à l’inverse, pourra se recharger en descente grâce au freinage régénératif. C’est la même chose avec le vent. De face, il génère davantage de résistance et sollicite plus fortement de batterie. Enfin, le froid joue un rôle important et va obliger la batterie de la VSP à monter en température et donc consommer un surcroît d’énergie lors des premiers kilomètres.
L’usage du véhicule
Des accélérations fréquentes et appuyées vont augmenter la sollicitation de la batterie d’une voiture électrique et réduire son autonomie. L’utilisation des équipements du véhicule va également peser sur la batterie, tels que le chauffage et la climatisation. Enfin, le poids de charge du véhicule a une influence : la présence d’un passager et de sacs de course par exemple vont contraindre la voiture sans permis électrique à consommer davantage d’énergie.
Nos conseils pour préserver l’autonomie d’une voiturette électrique
Recharger la batterie de manière optimale
L’enjeu majeur est de préserver l’état de santé de la batterie d’une VSP électrique, en veillant notamment à maintenir son niveau de charge entre 20 et 80 %. Cela signifie qu’il faut éviter à la fois de la recharger complètement et d’attendre qu’elle soit entièrement déchargée. Le mieux est donc d’effectuer des petites recharges fréquentes, idéalement des recharges lentes pour limiter le réchauffement des composants qui accélère l’usure de la batterie. Enfin, il est recommandé d’attendre quelques instants avant de recharger une voiture électrique et après l’avoir rechargée, afin de laisser la batterie descendre en température. Cela contribue à augmenter sa durée de vie et préserver son SoH.
Assouplir sa conduite
La conduite sportive est plus exigeante pour le moteur est donc plus gourmande en énergie pour la batterie d’une voiture sans permis électrique, ce qui va limiter son autonomie. Mieux vaut donc maintenir sa vitesse plutôt que de multiplier les accélérations et freinages. Une conduite souple et fluide, en anticipant les situations dans le trafic notamment, va préserver la batterie de sa voiturette électrique en éliminant la surconsommation et la surchauffe du moteur.
Utiliser son véhicule dans de bonnes conditions
Idéalement, une voiture sans permis électrique doit être abritée dans un garage pour rester à l’abri des écarts de température. Cela préserve la batterie des fortes chaleurs en été, et évite d’avoir à réchauffer le véhicule en hiver. Par ailleurs, une utilisation trop ponctuelle d’une voiture électrique est néfaste pour la batterie qui aura tendance à se décharger. Mieux vaut en avoir un usage quotidien.
Des équipements exclusifs pour préserver l’autonomie
La climatisation et le chauffage sont des équipements qui ont un impact important sur l’autonomie de la batterie. D’autres équipements, moins énergivores peuvent être utilisés en appoint pour optimiser les performances comme le siège chauffant (en option) et le pare-brise chauffant (de série sur Myli à partir de la finition E.PIC).
