Comment protéger sa voiture sans permis en hiver ?

Quels dangers menacent une voiturette en hiver ?

Le froid

Peut-on conduire une voiture sans permis en hiver ? Oui évidemment. Mais les températures négatives ont de multiples conséquences à ne pas négliger. La première difficulté : ne pas parvenir à démarrer, en raison de la perte de puissance de la batterie (-33 % sous les 0°). Le froid va aussi impacter l’état des pneus, en durcissant la gomme et en diminuant la pression, ce qui va réduire l’adhérence. Par ailleurs, le moteur doit monter davantage en température et donc consommer plus de carburant. Phénomène accentué par l’épaississement de l’huile moteur. Par ailleurs, le froid extrême va accélérer la décomposition du carburant et congeler ses conduites.

 

La neige

Les chutes de neige ont évidemment pour effet d’atténuer la visibilité au volant et de nuire à l’adhérence à la route. Mais les flocons ont d’autres conséquences néfastes sur une voiturette. L’accumulation de neige sur la carrosserie peut en effet entraîner de la rouille. Quant au sel utilisé pour déneiger les voies de circulation, il va être cause de corrosion au contact prolongé de la carrosserie. La peinture pourrait s’abîmer prématurément.

 

Le givre et le verglas

Parfois tapi sous la neige, le verglas va considérablement perturber l’adhérence des pneus et provoquer un phénomène d’aquaplaning entraînant la perte de contrôle d’une voiture sans permis. De son côté, le givre va provoquer la rigidification du pare-brise, ce qui le rend plus fragile en cas de choc. Il va aussi s’attaquer aux joints de portières qui peuvent craqueler et ainsi perdre en étanchéité. Le gel peut aussi bloquer la serrure : attention dans ce cas à ne pas forcer l’ouverture, au risque de casser la clé !

6 bonnes pratiques pour protéger sa voiture sans permis en hiver

 

1. Chausser des pneus hiver sur sa voiturette

Il est recommandé d’équiper sa voiture sans permis de pneus hiver pour optimiser leur adhérence en dessous de 7°. Ils sont en effet plus souples, ce qui leur évite de durcir. Leurs rainures profondes et les lamelles disposées sur leur bande de roulement assurent par ailleurs une meilleure accroche à la route. Si la loi Montagne n’impose pas l’obligation de chausser des pneus hiver en zones montagneuses aux voiturettes, cela permet de prévenir les risques de perte de contrôle dans les régions soumises aux précipitations et à la chute des températures en période hivernale.

 

2. Nettoyer l’extérieur du véhicule

On pourrait croire à tort que l’été est la période la plus propice pour laver sa voiture sans permis et chasser par exemple le sable ou les traces de moustiques sur le pare-brise. En hiver, c’est tout aussi important afin de chasser le sel de déneigement et l’humidité qui vont former des taches de rouille et de corrosion sur la carrosserie, les bas de caisse et les jantes. Nettoyer sa voiturette en hiver va protéger le vernis de la peinture et dégager les dispositifs d’éclairage. Hormis en cas de grand froid avec le risque de choc thermique, l’hiver n’empêche pas de laver son véhicule !

 

3. Couvrir sa voiture sans permis avec une bâche

L’idéal est de disposer d’un garage ou d’une place de stationnement couverte pour protéger sa voiturette du froid durant la nuit. En parallèle, il est possible de réduire l’impact des frimas de l’hiver sur la carrosserie et les pièces mécaniques avec l’utilisation d’une bâche. Une housse va mettre le véhicule à l’abri de l’humidité et de la formation de givre, tout en maintenant une température plus élevée. Au matin, il sera ainsi moins difficile de démarrer, et la montée en température du moteur sera plus rapide.

 

4. Remplacer si besoin les essuie-glace et le liquide lave-glace

Un essuie-glace est constitué d’une lamelle de caoutchouc qui chasse l’eau du pare-brise. Le froid et le givre risquent de les abîmer et même de les coller à la vitre, ou encore de provoquer des fissures sur cette dernière. S’ils sont en mauvais état, il est donc indispensable de les remplacer. Par ailleurs, il existe du liquide lave-glace adapté aux conditions hivernales, avec du méthanol ou de l’alcool sans sucre pour éviter de geler.

 

5. Vérifier le bon fonctionnement de la batterie et de l’éclairage

Une batterie en petite forme ne résistera pas aux rudes températures hivernales, d’autant qu’elle est très sollicitée (chauffage, éclairage, dégivrage, etc.). Mieux vaut anticiper son remplacement que subir une panne ! L’apparition de fumées blanches est un bon indicateur d’usure. Par ailleurs, le bon fonctionnement des phares est primordial en hiver compte tenu de la luminosité réduite. Là encore, une vérification n’est pas de trop pour ne pas risquer de rouler dans une voiturette sans visibilité. Tout ceci s’inscrit dans un entretien régulier de sa voiture sans permis.

 

6. Prévoir un kit d’accessoires hivernaux

L’anticipation est de mise avec une voiture sans permis en hiver. Des câbles de démarrage vont permettre de parer à une défaillance de la batterie. Une raclette et un chiffon ou une bombe anti-givre seront utiles pour dégager le pare-brise et les vitres de la neige et la buée. Des chaînes sont à prévoir en montagne, d’autant plus si le véhicule n’est pas équipé de pneus hiver. Enfin, un plaid et des gants permettront de faire face à une immobilisation prolongée en cas de panne.