Quelles économies peut-on réaliser avec une voiture sans permis électrique ?
Oui, une voiture sans permis électrique est plus chère à l’achat qu’un modèle thermique. Mais c’est en prenant le coût de possession d’une VSP dans sa globalité que l’on mesure les bénéfices d’un modèle électrique ! Aides, recharge, entretien, assurance, stationnement : rouler en voiturette électrique est synonyme de nombreuses économies.
VSP électrique : des économies à l’achat
Il est indéniable qu’une voiture sans permis électrique neuve affiche un prix plus élevé que son équivalent thermique (+20 à 30 % généralement). La raison : le coût de la batterie. Mais ce surcoût à l’achat est grandement compensé par les aides de l’Etat , qui incitent à l’acquisition de véhicules propres via trois dispositifs cumulables.
Le bonus écologique
Cette aide réservée aux voitures n’émettant pas de CO2 se décline pour les VSP, avec un montant de 900 euros plafonné à 27 % du coût d’acquisition du véhicule. La déduction s’applique directement sur le prix d’achat en concession, mais également pour le leasing d’une voiture sans permis électrique (location longue durée ou location avec option d’achat). Le bonus écologique VSP n’est pas soumis à des conditions de ressources.
La prime à la conversion
La mise à la casse d’une voiturette thermique diesel immatriculée avant 2011 ou essence avant 2006 donne droit à une aide jusqu’à 1100 euros pour l’achat d’un nouveau quadricycle à moteur électrique. Elle peut même être majorée de 1000 euros si l’automobiliste est domicilié dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Son versement est toutefois soumis à des conditions de revenus (RFE par part inférieur ou égal à 22 983 euros en 2023).
La quasi-gratuité du certificat d’immatriculation
Les propriétaires d’un véhicule propre ne sont en effet soumis qu’au paiement des frais fixes de la carte grise (13,76 euros), la taxe régionale étant exonérée à 100 %. Une économie de plus à l’achat d’une voiture sans permis électrique !
Le calcul des économies d’une voiture sans permis électrique peut donc déjà additionner ces aides pour rétablir la parité avec un modèle thermique.
Voiturette électrique : des économies à la recharge
Avec une voiture sans permis électrique, fini les passages à la pompe ! Ce type de véhicule ne dispose pas de réservoir mais d’une batterie, qui nécessite des recharges et non pas des pleins d’essence. Et la recharge d’une VSP électrique , c’est beaucoup moins coûteux qu’un plein de carburant : trois à quatre fois moins cher compte tenu du coût de l’électricité par rapport à celui du sans-plomb ou du gazole. Pour couvrir 100 km, il en coûtera environ 2 euros de recharge de 10 kWh sur une prise domestique, contre 7,50 à 8 euros pour environ 4 litres de carburant.
Le propriétaire d’une voiturette électrique peut par ailleurs réaliser davantage d’économies sur la recharge en profitant des heures de nuit (environ 20 % moins cher), ou encore en utilisant une borne de recharge gratuite, comme le proposent certaines grandes surfaces sur leur parking pour attirer des clients !
À savoir : il est possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pouvant atteindre 300 euros pour l’installation d’une borne électrique à son domicile, ainsi que d’un dispositif en copropriété (programme ADVENIR ).
Une autonomie exceptionnelle !
L’autonomie des voitures sans permis électriques est un facteur clé dans leur adoption croissante, particulièrement pour les trajets urbains et périurbains. Les véhicules sans permis électriques Ligier offrent une autonomie allant de 60 à 190 kilomètres par charge, dépendant de la capacité de la batterie et des conditions de conduite. Cette distance est largement suffisante pour les déplacements quotidiens comme les trajets domicile-travail, les courses ou les visites chez des amis. Les avancées technologiques dans les batteries lithium-ion améliorent constamment l’autonomie et le temps de recharge, rendant ces voitures encore plus pratiques. De plus, la recharge peut souvent être effectuée à domicile avec une simple prise électrique, ajoutant une commodité supplémentaire. L’économie d’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre font de ces véhicules une option écologique. Les utilisateurs apprécient également les coûts d’entretien réduits par rapport aux voitures thermiques. En somme, l’autonomie des voitures sans permis électriques répond aux besoins de nombreux conducteurs, tout en soutenant des pratiques de mobilité plus durables.
Calculez l’autonomie de nos voitures sans permis électriques
Voiture sans permis électrique : des économies à l’entretien
Avec moins de pièces mécaniques, une VSP électrique nécessite moins d’entretien. C’est un fait. Et cela se ressent sur le coût de l’entretien, inférieur de 25 % à celui d’une voiturette thermique. Il n’est pas nécessaire d’effectuer de vidange puisque ce type de véhicule n’utilise pas de lubrifiant. Les fluides se limitent au liquide de refroidissement, au liquide de frein et au lave-glace. Pas de filtre à carburant ni de pot d’échappement sur une voiture sans permis électrique, ce qui exonère notamment le propriétaire du véhicule de procéder au remplacement de la ligne d’échappement.
Quant aux freins, ils sont moins sollicités sur une voiturette électrique en raison d’une conduite plus douce. Par conséquent, le remplacement des plaquettes de frein est moins fréquent ! L’usure des pneus est également ralentie. Autant d’économies avec une voiture sans permis électrique.
VSP électrique : des économies à l’utilisation
Assurance
Une étude du comparateur d’assurance en ligne Assurland confirme que le tarif d’une assurance voiture électrique est moins cher que pour un modèle thermique. Cette enquête indique un prix 12 % moins élevé, en partie en raison de la suppression d’une taxe spéciale sur les conventions d’assurances (TSCA) pour les voitures propres. À cela, il faut ajouter les avantages de la conduite en voiture sans permis électrique d’après une étude DS Automobiles : moins de stress et un comportement plus calme au volant, ce qui se traduit par une accidentologie réduite.
Stationnement
En plus des ZFE-m qui restreignent l’accès des centres-villes aux véhicules zéro émission, les municipalités encouragent les voitures propres via la gratuité du stationnement ou des tarifs réduits. Paris, Nice ou encore Aix-en-Provence proposent le stationnement gratuit aux voitures électriques, Lyon et Marseille pratiquent des tarifs préférentiels, Bordeaux, Cannes ou Orléans offrent deux heures de stationnement grâce au disque vert. Sans compter que lorsqu’on recharge sur une borne publique, on ne paie pas le stationnement !
Au calcul des économies d’une voiture sans permis électrique, la détention dans la durée d’un modèle tel que Myli by Ligier est une opération gagnante.